La gestion des eaux pluviales

La gestion des eaux pluviales

L'agglomération de Cergy-Pontoise exerce les compétences de programmation, d'investissement et de gestion des réseaux de collecte et des ouvrages hydrauliques sur le territoire. Ce service public s'occupe de la collecte, du stockage, du transport et, le cas échéant, du traitement des eaux pluviales, afin d'assurer la sécurité des personnes et des biens, et la protection de l'environnement.

L'exploitation des réseaux d'eaux pluviales est assurée en régie par la Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise.

Quelques exceptions existent notamment sur le réseau de la rue de l'Hermitage à Pontoise qui est exploité par le Syndicat intercommunal d'assainissement pour la région de Pontoise (SIARP).

Les eaux pluviales : qu'est-ce que c'est ?

Elles proviennent tout d'abord des précipitations atmosphériques. Mais d'autres eaux leur sont assimilées : celles provenant de l'arrosage et du lavage de voies publiques et privées, de jardins, de cours d'immeubles, etc. En revanche, les eaux ayant ruisselé sur des surfaces imperméables polluées : aires de manœuvres, aires de parkings de poids lourds ou d'engins, aires de chargement-déchargement, aires de stockage ou toute autre surface de même nature, ne sont pas assimilables à des eaux pluviales, tant qu'elles n'ont pas subi de traitement approprié.

Les gestes éco-citoyens

Toujours plus rare, la ressource en eau des nappes phréatiques nécessite d'être gérée durablement. Nous devons donc changer nos pratiques de gestion de l'eau, mais comment ? La façon la plus simple d'économiser l'eau potable... c'est de ne pas l'utiliser ! L'eau de pluie prend alors tout son sens.

Tous les jours, nous utilisons l'eau du robinet, une eau prélevée dans la nature et traitée à grands frais, pour des tâches qui ne nécessitent pas d'eau potable. C'est le cas pour 99 % de l'eau que nous consommons. Ainsi, seul 1 % de l'eau produite est utilisée pour des usages potables : boire, cuisiner ou se laver par exemple. L'eau de pluie prend alors tout son intérêt : en la récupérant et en l'utilisant en lieu et place de l'eau potable partout où celle-ci n'est pas indispensable :

  • on préserve la ressource en eau ;
  • on réduit la consommation globale d'eau potable et donc le coût collectif de sa production ;
  • on fait jusqu'à 50 % d'économie sur sa facture !

Si l'on ne souhaite pas utiliser l'eau de pluie, on peut aussi favoriser son infiltration dans le sol : ce sera autant d'eau en moins dans les réseaux de collecte et en station d'épuration où, là encore, le traitement a un coût, et nous pouvons ainsi compenser nos prélèvements en réalimentant les nappes.